Types de traitements de la sclérose en plaques (SP)

Il existe de nombreux traitements efficaces parmi lesquels choisir.

De nos jours, il existe un vaste éventail de traitements efficaces contre la SP. Il est donc essentiel de comprendre quand ils sont utilisés et comment ils peuvent vous aider.

Il y a trois grandes catégories de traitements. Ils sont classés selon la façon dont ils peuvent vous aider à prendre en charge votre SP :

  • traitement pour la prise en charge des rechutes;
  • prise en charge des symptômes;
  • traitements modificateurs de la maladie.

Lisez la suite pour en savoir plus sur les trois grandes catégories de traitements de la SP et consultez votre équipe de soins pour déterminer celle qui peut vous aider.

Ces traitements aident à soulager les symptômes pendant une rechute. Durant les rechutes, les symptômes apparaissent soudainement ou s’aggravent, et dure au moins 24 heures. Dans certains cas, les symptômes s’atténuent d’eux-mêmes, et dans d’autres cas, avec un traitement.

Corticostéroïdes

Ces hormones agissent sur le système immunitaire pour réduire l’inflammation, mais ne permettent pas de diminuer l’activité de la maladie ou de ralentir sa progression. 

Il y a plusieurs façons de prendre en charge vos symptômes, et l’approche requise dépendra uniquement de vous et de vos symptômes.

Parmi les approches pour prendre en charge les symptômes figurent notamment des exercices expressément conçus pour cibler certains symptômes, ainsi que la modification de l’alimentation et du mode de vie pour préserver votre santé générale et votre bien-être.

Votre neurologue peut vous recommander une aide supplémentaire si vous avez un problème spécifique. Cela pourrait inclure :

  • de l’ergothérapie;
  • de la physiothérapie;
  • de l’orthophonie;
  • de la psychothérapie.

Ergothérapie

Un ergothérapeute peut vous donner des conseils pour gérer vos activités quotidiennes. Il peut vous aider à déterminer comment prendre en charge certains symptômes (p. ex. la fatigue, les tremblements et l’instabilité) afin de réduire leur impact sur votre vie professionnelle, sociale et quotidienne.

Physiothérapie

Si vous avez eu une rechute ou si vous présentez des symptômes de longue durée, la physiothérapie peut vous aider, car elle met l’accent sur des mouvements et des exercices physiques permettant de cibler et de prendre en charge certains symptômes, comme la mobilité et les spasmes musculaires, en plus d’aider à rester en forme.

Orthophonie

Si vous avez des problèmes d’élocution ou de déglutition, les orthophonistes peuvent vous aider à soulager vos symptômes. Ils travailleront avec vous pour cerner les causes de ces symptômes et élaborer des stratégies pour aider à les soulager. Ils pourraient par exemple vous donner des exercices qui ciblent votre respiration quand vous parlez ou qui travaillent directement les muscles participant à la production des sons.

Psychothérapie

La psychothérapie aide à faire face à des problèmes de santé mentale comme la dépression et l’anxiété. Les thérapies par la parole peuvent vous aider à entraîner votre cerveau à réagir positivement à certaines situations, à trouver des façons constructives de voir la SP, à améliorer votre bien-être mental et à composer avec les effets de la SP sur votre mode de vie.

Renseignez-vous sur la psychothérapie en consultant la section sur la santé mentale.

Ces traitements ciblent le système immunitaire. Si les traitements modificateurs de la maladie ne peuvent pas inverser les lésions déjà causées par la SP, ils peuvent réduire la fréquence des rechutes associées à certains types de SP.

Il existe maintenant plusieurs traitements modificateurs de la maladie. Ils se distinguent les uns des autres par leurs effets sur la SP, leurs effets secondaires, leur mode d’administration, leur fréquence d’administration et les évaluations de suivi requises pour mesurer leurs effets.

guillemet

Quand je prescris un traitement modificateur de la maladie, il est important que les décisions soient prises de façon concertée. Je dois donc savoir ce qui compte pour mes patients. Quand je discute des différentes options avec eux, je dois comprendre leurs points de vue et leurs préférences concernant les risques et les bienfaits des différents choix de traitement. Je peux ainsi les éclairer sur ce qui les préoccupe et leur dire à quoi s’attendre après avoir commencé un nouveau traitement.

Dre Sarah Morrow, neurologue*

Professeure agrégée au département de neurologie clinique

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C’est important de discuter avec votre neurologue du mode d’administration que vous préférez et de votre mode de vie. Il faut également tenir compte des effets secondaires de chaque médicament. Adressez-vous à votre équipe de soins pour obtenir plus d’information et consultez les feuillets à l’intention du patient fournis avec chaque médicament.

Le tableau ci-dessous donne un aperçu de quelques traitements modificateurs de la maladie offerts sur le marché, y compris leur mode d’administration, leur fréquence d’administration et les évaluations de suivi requises pour mesurer leurs effets. Songez à ce qui conviendrait le mieux à votre mode de vie.

Traitement modificateur de la maladie (TMM)

Les médicaments ci-dessous sont groupés en fonction de leur mode d’administration et en ordre alphabétique.

 

Par voie orale (comprimé ou capsule)

 

Cladribine

Indication : indiqué pour le traitement des patients adultes atteints de sclérose en plaques récurrente rémittente afin de réduire la fréquence des rechutes et de retarder la progression de l’invalidité.

Fréquence de la dose d’entretien : traitement de deux ans, suivi de deux ans d’observation. Au cours de la première année, le cycle de traitement comprend deux semaines de traitement consistant en un ou deux comprimés par jour pendant quatre ou cinq jours au début du premier mois et pendant quatre ou cinq jours au début du deuxième mois de la même année. 

Le même cycle de traitement est répété l’année suivante.

Effets secondaires possibles‡ :

  • nausées
  • maux de tête
  • feux sauvages
  • éruptions cutanées
  • amincissement des cheveux ou perte de cheveux
  • fièvre
  • douleur abdominale
  • mal de dent
  • grippe et symptômes faisant penser à ceux de la grippe
  • symptômes de rhume
  • bronchite ou autres infections pulmonaires
  • symptômes de gastroentérite (diarrhée, vomissements, douleur abdominale)
  • mal de dos
  • anxiété
  • infection vaginale

Effets secondaires graves :

  • réduction du nombre des globules blancs
  • zona

Fumarate de diméthyle

Indication : indiqué pour le traitement de la sclérose en plaques récurrente rémittente afin de diminuer la fréquence des rechutes cliniques et de retarder la progression de l’invalidité.

Fréquence de la dose d’entretien : capsule administrée 2 fois par jour

Effets secondaires possibles‡ :

  • diarrhée
  • nausées
  • mal d’estomac ou crampes à l’estomac
  • vomissements
  • indigestion

Effets secondaires graves :

  • bouffées vasomotrices
  • troubles gastro-intestinaux
  • réduction du nombre des globules blancs
  • protéines dans l’urine
  • résultats anormaux aux tests de la fonction hépatique

 

Fingolimod

Indication : Chez les adultes : indiqué pour le traitement des patients atteints de sclérose en plaques récurrente rémittente afin de réduire la fréquence des rechutes cliniques et de ralentir la progression de l’invalidité physique.

Chez les enfants : indiqué pour le traitement des patients de 10 à moins de 18 ans atteints de sclérose en plaques récurrente afin de réduire la fréquence des poussées cliniques.

Fréquence de la dose d’entretien : capsule administrée 1 fois par jour

Effets secondaires possibles :

  • infections par le virus de l’influenza
  • maux de tête
  • diarrhée
  • mal de dos
  • toux
  • sinusite
  • infections fongiques touchant la peau, les ongles ou les cheveux
  • étourdissements
  • migraine
  • faiblesse
  • légère élévation de la pression artérielle
  • éruptions cutanées
  • perte de cheveux
  • démangeaisons
  • perte de poids
  • vision floue
  • essoufflement
  • fourmillements ou engourdissements
  • dépression
  • douleur oculaire

Effets secondaires graves :

  • zona
  • bradycardie (ralentissement de la fréquence cardiaque)
  • carcinome basocellulaire
  • réduction du nombre des globules blancs
  • très rares cas d’infection mortelle par le virus varicelle-zona

 

Siponimod

Indication : indiqué pour le traitement des patients atteints de sclérose en plaques progressive secondaire active (patients présentant des rechutes ou présence de lésions inflammatoires aux examens d’imagerie) afin de retarder la progression de l’invalidité physique.

Fréquence de la dose d’entretien : comprimé administré 1 fois par jour

Effets secondaires possibles :

  • maux de tête
  • étourdissements
  • tremblements involontaires du corps
  • diarrhée
  • nausées
  • douleur aux mains et aux pieds
  • enflure des mains, des chevilles, des jambes ou des pieds
  • faiblesse ou manque d’énergie

Effets secondaires graves :

  • hypertension
  • zona
  • nævus mélanocytaire (type de tumeur prenant la forme d’un grain de beauté)
  • lymphopénie (faible nombre de globules blancs)
  • convulsions
  • œdème maculaire (inflammation et accumulation de liquide au centre de la rétine)
  • bloc auriculoventriculaire (battements cardiaques irréguliers)
  • bradycardie (battements cardiaques anormalement lents)
  • difficulté à respirer

 

Tériflunomide

Indication : indiqué pour le traitement des patients qui souffrent de sclérose en plaques récurrente rémittente pour réduire la fréquence des poussées cliniques et retarder l’aggravation de l’invalidité physique.

Fréquence de la dose d’entretien : comprimé administré 1 fois par jour

Effets secondaires possibles :

  •  diarrhée
  •  nausées
  • grippe ou infection des sinus
  • malaise gastrique
  • douleur abdominale 
  • éruptions cutanées
  • résultats anormaux aux tests de la fonction hépatique
  • amincissement des cheveux ou perte de cheveux

Effets secondaires graves :

  • réduction du nombre des globules blancs
  • hypertension
  • problèmes de foie

 

Par injection (que vous pouvez faire vous-même à la maison)

Acétate de glatiramère (3 fois par semaine)

Indication : indiqué pour le traitement des patients ambulatoires§ atteints de sclérose en plaques récurrente rémittente pour :

  • réduire la fréquence des poussées cliniques;
  • réduire le nombre et le volume des lésions cérébrales actives détectées par examens d’imagerie par résonance magnétique.

Fréquence de la dose d’entretien : injection sous-cutanée 1 fois par jour ou 3 fois par semaine (à intervalle d’au moins 48 heures)

Effets secondaires possibles :

  • réactions cutanées au point d’injection
  • creux permanent sous la peau au point d’injection
  • éruptions cutanées
  • urticaire
  • maux de tête
  • sensation d’inquiétude, de nervosité et d’appréhension (anxiété)

Effets secondaires graves :

  • réaction suivant l’injection
  • hypotension
  • hypertension
  • problèmes respiratoires
  • battements cardiaques irréguliers
  • angio-œdème (enflure des bras, des jambes ou du visage)
  • dépression
  • changements de la vue
  • douleur à la poitrine, au dos, au cou ou aux articulations

 

Acétate de glatiramère (quotidienne)

Indication: indiqué pour le traitement des patients ambulatoires* atteints de sclérose en plaques récurrente rémittente pour :

  • réduire la fréquence des poussées cliniques;
  • réduire le nombre et le volume des lésions cérébrales actives détectées par examens d’imagerie par résonance magnétique.

Fréquence de la dose d’entretien : injection sous-cutanée 1 fois par jour

Effets secondaires possibles :

  • réactions cutanées au point d’injection
  • creux permanent sous la peau au point d’injection

Effets secondaires graves :

  • réaction suivant l’injection
  • hypotension
  • hypertension
  • problèmes respiratoires
  • battements cardiaques irréguliers
  • douleur à la poitrine, au dos, au cou ou aux articulations
  • angio-œdème (enflure des bras, des jambes ou du visage)
  • dépression
  • changements de la vue

 

Interféron bêta-1a (une fois par semaine)

Indiqué pour le traitment :

  • des formes rémittentes de la sclérose en plaques afin de ralentir la progression de l’incapacité, de diminuer la fréquence des poussées cliniques, de réduire le nombre et le volume des lésions cérébrales actives décelées aux examens d’IRM;
  • des patients ayant subi un épisode de démyélinisation unique et dont l'examen IRM a mis en évidence des lésions caractéristiques de la SEP afin de retarder la survenue d'une SP cliniquement certaine et de réduire le nombre et le volume des lésions cérébrales actives ainsi que la surface lésionnelle totale.

Fréquence de la dose d’entretien : injection dans les muscles une fois par jour

Effets secondaires possibles et graves :

  • symptômes semblables à ceux de la grippe

 

Interféron bêta-1a (3 fois par semaine)

Indiqué pour le traitement :

  • des formes rémittentes de la SP afin de ralentir la progression de l’invalidité et de réduire le nombre et la gravité des poussées;
  • des patients qui ont subi un seul événement démyélinisant, accompagné d'un processus inflammatoire actif et d’un résultat anormal d’IRM révélant des lésions typiques de la SP.

Fréquence de la dose d’entretien : injection sous la peau trois fois par semaine

Effets secondaires possibles et graves :

  • symptômes semblables à ceux de la grippe
  • réactions au point d’injection

 

Interféron bêta-1b

Indiqué pour :

  • traiter les patients ayant présenté un événement clinique unique évoquant la SP accompagné d’au moins deux lésions caractéristiques de la SP à l’examen d’IRM afin de retarder la progression vers la SP certaine;
  • réduire la fréquence des poussées cliniques chez les patients ambulatoires atteints de SP récurrente rémittente;
  • ralentir la progression de l’incapacité et réduire la fréquence des poussées cliniques chez les patients atteints de SP progressive secondaire.

Fréquence de la dose d’entretien : injection sous-cutanée tous les deux jours

Effets secondaires possibles :

  • réactions cutanées
  • symptômes pseudo-grippaux
  • troubles hépatiques
  • troubles sanguins (réduction du nombre de globules blancs, de globules rouges ou de plaquettes)

Effets secondaires graves :

  • rétention d’eau (enflure) dans les jambes ou les chevilles
  • rupture de la peau ou écoulement de liquide au point d’injection
  • éruptions cutanées

 

Interféron bêta-1b

Indiqué pour :

  • traiter les patients ayant présenté un événement clinique unique évoquant la SP accompagné d’au moins deux lésions caractéristiques de la SP à l’examen d’IRM afin de retarder la progression vers la SP certaine;
  • réduire la fréquence des poussées cliniques chez les patients ambulatoires atteints de SP récurrente rémittente;
  • ralentir la progression de l’incapacité et réduire la fréquence des poussées cliniques chez les patients atteints de SP progressive secondaire.

Fréquence de la dose d’entretien : injection sous-cutanée tous les deux jours

Effets secondaires possibles :

  • réactions cutanées
  • symptômes pseudo-grippaux
  • troubles hépatiques
  • troubles sanguins (réduction du nombre de globules blancs, de globules rouges ou de plaquettes)

Effets secondaires graves :

  • éruptions cutanées
  • rupture de la peau ou écoulement de liquide au point d’injection
  • manque de coordination des mouvements des bras, des doigts ou des jambes ou d’autres mouvements musculaires

 

Peg-interféron bêta-1a

Indication : indiqué pour le traitement d’une SP récurrente rémittente chez les adultes afin de diminuer la fréquence des exacerbations cliniques et de ralentir la progression de l’incapacité.

Fréquence de la dose d’entretien : injection sous-cutanée toutes les deux semaines

Effets secondaires possibles et graves :

  • symptômes pseudogrippaux
  • réactions au point d'injection
  • résultats anormaux aux tests de la fonction hépatique
  • maux de tête
  • myalgie (douleur musculaire)
  • arthralgie (douleurs aux articulations, aux bras ou au cou)
  • frissons, sensation de froid
  • asthénie (sensation de faiblesse et de fatigue)
  • nausées (envie de vomir) ou vomissements
  • démangeaisons (prurit)
  • élévation de la température corporelle

 

Par perfusion (le médicament est administré à la clinique à l’aide d’une aiguille insérée directement dans un vaisseau sanguin)

Alemtuzumab

Indication : indiqué pour la prise en charge des patients adultes atteints de SP récurrente rémittente.

Fréquence de la dose d’entretien : perfusion administrée en deux cycles de traitement à 12 mois d’intervalle pendant cinq jours consécutifs pendant le traitement initial et pendant trois jours consécutifs pendant le deuxième cycle de traitement

Effets secondaires possibles :

  • réactions liées à la perfusion
  • infections 
  • changements du nombre de globules blancs
  • troubles de la thyroïde
  • douleur au dos, au cou, aux bras, aux articulations ou à d’autres endroits
  • inflammation de la bouche, des gencives ou de la langue
  • malaise général, faiblesse
  • vomissements, diarrhée, douleur abdominale, grippe intestinale, hoquets, brûlements d’estomac
  • sang ou protéines dans l’urine
  • ralentissement de la fréquence cardiaque, battements cardiaques irréguliers ou anormaux
  • hypertension
  • insuffisance rénale
  • globules blancs dans l’urine
  • contusion
  • rechute de la SP
  • tremblements, perte de sensation, sensation de brûlement ou picotements
  • problèmes thyroïdiens
  • résultats anormaux aux tests de la fonction hépatique
  • enflure des bras et des jambes
  • problèmes de la vue
  • vertige
  • anxiété
  • dépression
  • perte de cheveux

Effets secondaires graves :

  • réactions liées à la perfusion graves et potentiellement mortelles
  • réactions graves et potentiellement mortelles consécutives à la perfusion, notamment accidents vasculaires cérébraux (y compris ischémiques et hémorragiques), saignement dans les poumons, crise cardiaque ou déchirure des vaisseaux qui transportent le sang jusqu’au cerveau, ont été signalés dans les 3 jours suivant l’administration
  • peut accroître le risque d’affections malignes, notamment du cancer de la thyroïde, de mélanome et de troubles lymphoprolifératifs
  • maladies auto-immunes et à médiation immunitaire graves et mortelles, y compris le purpura thrombocytopénique immunitaire (baisse des plaquettes), l’inflammation du foie, une lésion du foie, l’activation excessive des globules blancs associée à une inflammation (lymphohistiocytose hémophagocytaire) et des maladies rénales, ont été observées
  • infection virale grave et rare du cerveau pouvant causer une maladie grave ou le décès
  • problèmes thyroïdiens
  • purpura thrombocytopénique immunitaire

 

Natalizumab

Indication : indiqué pour le traitement de la sclérose en plaques récurrente rémittente afin de réduire la fréquence des poussées cliniques, de diminuer le nombre et le volume des lésions cérébrales actives décelées aux examens d’IRM et de ralentir la progression de l’incapacité physique.

Fréquence de la dose d’entretien : perfusion toutes les quatre semaines

Effets secondaires possibles et graves :

  • chez des patients à qui on avait donné ce médicament, on a signalé des cas peu fréquents d’une infection du cerveau causée par le virus JC et qui entraîne la leucoencéphalopathie multifocale progressive (LMP) et/ou une neuronopathie des cellules granulaires (NCG) due au VJC; ces infections sont associées à une prolifération excessive du virus JC dans le cerveau, mais on ignore la cause de cette augmentation chez certains patients; ce phénomène survient habituellement chez des patients dont le système immunitaire est affaibli, mais il est difficile de prédire qui présentera ces infections; ces dernières peuvent entraîner une invalidité grave ou la mort et demeurent incurables à l’heure actuelle.
  • infection urinaire
  • mal de gorge et nez bouché ou qui coule
  • frissons
  • éruptions cutanées accompagnées de démangeaisons
  • maux de tête
  • étourdissements
  • nausées ou vomissements
  • douleur articulaire
  • fièvre
  • fatigue

 

Ocrélizumab

Indication : indiqué pour le traitement des patients adultes atteints de :

  • la SP récurrente rémittente évolutive, définie par des caractéristiques cliniques et des résultats d’imagerie;
  • la SP progressive primaire au stade précoce, définie par la durée de la maladie et le degré d’invalidité, conjointement à des résultats d’imagerie caractéristiques d’une activité inflammatoire; cette indication a reçu une autorisation de commercialisation avec conditions (AC-C), ce qui signifie que Santé Canada a examiné le produit et qu’il peut être acheté et vendu au Canada, mais que le fabricant a accepté d’effectuer d’autres études pour confirmer que le médicament agit bien comme prévu.

Fréquence de la dose d’entretien : la dose initiale est administrée en deux perfusions distinctes à deux semaines d’intervalle. Après la dose initiale, le médicament est administré par perfusion tous les six mois.

Effets secondaires possibles et graves :

  • réactions liées à la perfusion
  • infections comme des infections des voies respiratoires supérieures, un rhume banal, la grippe, une infection des sinus, une bronchite, une gastro-entérite, une infection des voies respiratoires, une infection virale, des feux sauvages ou le zona, une conjonctivite

* La Dre Sarah Morrow est neurologue dans une clinique de SP du Canada.

† Le traitement doit être instauré et supervisé par un médecin ayant de l’expérience dans le traitement de la sclérose en plaques.

‡ Cette liste ne comprend pas tous les effets secondaires possibles des traitements. Veuillez consulter la monographie de chaque produit pour obtenir la liste complète.

§ Y compris les patients qui ont présenté un épisode de symptômes neurologiques accompagné d’anomalies aux examens d’imagerie du cerveau susceptible d’être les premiers signes de la SP

Êtes-vous prêt à discuter de la prise en charge avec votre neurologue?

La SP peut changer votre vie. Cela ne signifie pas qu’elle doive la définir.

Vous savez maintenant comment prendre en charge votre SP. Nous avons plein d’autres outils et conseils pour vous aider à vivre avec elle.

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